Hand of Fate est un jeu vidéo de rôle d'action auquel j'ai joué à la version PS4. On le décrit aussi comme un roguelike (comme le jeu Rogue) deck-building (construction de pioche) puisque le joueur est amené à débloquer des cartes qui construiront aléatoirement les donjons dans lequel son personnage héros évolue.
Chaque pièce de donjons pourra amener le joueur dans un combat, à un choix à faire qui déboulera sur un lot de conséquences, à un choix caché par des cartes mélangées ou un événement positif comme une boutique. Après avoir choisi le donjon correspondant à un boss défini amenant son lot de particularités et de difficultés au donjon, le joueur choisi son personnage héros qui possède ses forces et faiblesses ce qui correspondra au niveau de difficulté du jeu. Le joueur pourra aussi prendre le temps de choisir les cartes qui pourront être révéler lors de découvertes de butin, ainsi que celles qui formeront le donjon.
Hand of Fate possède un mode de combat à la Batman Arkham développé par le studio britannique Rocksteady Studios. Du côté des développeurs australiens, Defiant Development, on a plutôt opté pour des bagarres plus facile par moment, mais qui peuvent rapidement dégénérées causées par le surnombre d'ennemis ou les malédictions que le personnage héros traine avec lui. La caméra pendant les combats, sans être médiocre, se place parfois dans un angle de vue où il est impossible au joueur de voir ses ennemis, augmentant le niveau de difficulté du combat pour une raison technique. C'est fâchant, mais ça n'arrive pas trop souvent pour gâcher le plaisir général des combats.
Hand of Fate offre une grande variété de cartes à débloquer ce qui, dans les premières parties, créera une sensation où chaque donjon est unique et nouveau. Avec le temps, le joueur expérimenté utilisera les mêmes cartes qui l'avantageront et l'aideront à débloquer les cartes manquantes. Le mode aléatoire pourrait entrainer une certaine frustration quand le joueur cherche à débloquer ces dernières cartes qu'il n'a pas, mais que le jeu ne présente pas les pièces de donjons pour les débloquer, obligeant le le joueur à se taper le donjon en entier pour rien.
Le jeu est sorti en 2015 d'un studio indépendant, alors il n'a pas la réputation de posséder un graphisme à tout casser. Par contre, il possède une direction artistique adéquate et unique. Juste le fait que chaque carte possède un certain design pour l'identifier comme il se doit, amène un certain charme indéniable. L'art se rapproche partiellement et m'a rappelé Les Livres Dont Vous Êtes le Héros.
La musique lors des combats est presque trop intense par moment, mais je crois que c'est plutôt parce que la différence de volume entre les combats et le reste du jeu n'est pas trop égale. Elle fonctionne pourtant bien pour maintenir la cadence frénétique de la baston.
La voix d'Anthony Skordi dans le rôle du donneur de cartes est impeccable et accompagne le joueur tout le long de son périple pour le guider dans sa quête, mais plus souvent qu'autrement, pour souligner ses échecs et lui rappeler que le plus dur s'en vient.
Hand of Fate s'avère un jeu unique avec quelques imperfections, mais dont l'originalité et les quêtes uniques nous ferons oubliées ses moins bons côtés. Le 2e s'avère encore bien meilleur, alors j'ai bien hâte d'y jouer.